Clémentine : vendeuse de miel bio
Publié le : 21/01/2020
Clémentine : vendeuse de miel bio
Publié le : 21/01/2020


Clémentine s’est lancée dans l’entrepreneuriat en avril dernier. Son activité ? La vente de miel bio produit dans les Carpates Orientales de Roumanie. Grâce au CLAP, elle a pu s’approvisionner en stock et démarrer son activité « Clem, Sélection de miels » plus sereinement.

Clémentine, peux-tu revenir sur ton parcours ?
Je suis partie en Roumanie il y a 4 ans et demi pour travailler à l’ambassade. J’ai découvert un pays superbe, avec une nature extraordinaire et bien préservée. En Roumanie, 70 % du territoire est encore sauvage et préservé. J’ai beaucoup voyagé au départ, j’ai appris le roumain et me suis parfaitement intégrée. Quand mon contrat s’est terminé, je n’ai pas voulu repartir, j’ai voulu poursuivre ce que je faisais à l’ambassade, j’étais chargée de la coopération franco-roumaine, mais aussi de promouvoir la Roumanie en France.
Le meilleur moyen pour continuer dans cette voie c’était le miel. Le miel c’est le messager le plus pertinent pour promouvoir un patrimoine naturel bien sauvegardé et encore sauvage. Plus c’est sauvage, plus il y a de faune et de flore et les abeilles peuvent polliniser en toute tranquillité. Il y a très peu d’agriculture intensive en Roumanie. De plus, les producteurs sont étrangers aux produits chimiques.
Par ce projet, je souhaitais faire découvrir la Roumanie, le territoire mais aussi véhiculer des valeurs, de transformer le consommateur en consom’acteur, de l’informer sur ce qu’il peut se faire bien, de qualité, bon pour la santé et pour l’environnement.


Peux-tu nous présenter ton activité ?
Je vends du miel bio produit dans les Carpates Orientales de Roumanie. J’ai créé mon activité en avril 2019. Je travaille avec un seul apiculteur pour privilégier la transparence et la traçabilité. Je sais exactement où il place ses ruchers, ils sont placés dans des zones classées au patrimoine mondial de l’UNESCO, dans le nord de la Roumanie, dans la région des Carpates qui sont les dernières forêts vierges d’Europe.
Le miel que je vends est un miel bio, bio par essence car il est récolté dans des zones où il n’y a aucune influence humaine. De plus, l’apiculteur avec lequel je travaille est certifié bio, c’est-à-dire qu’il n’utilise pas d’antibiotiques sur les abeilles.
J’ai choisi de commercialiser trois miels différents : de framboisier, de forêt et de tilleul, qui correspondent à trois types de palais différents. Le miel de framboisier est plus acidulé, les arômes sont assez subtils, le miel de forêt est un peu plus corsé et le miel de tilleul est complétement différent, il est assez explosif en bouche, il est plutôt très floral.
Mon entreprise commence à prendre petit à petit. Au départ, j’ai fait beaucoup d’allers-retours France/Roumanie pour la partie fournisseur. Maintenant que cette partie-là est bien mise en place, je peux me consacrer davantage sur la partie commerciale. Je m’adresse surtout aux professionnels (épiceries fines, restaurateurs, pâtissiers, hôtels…).
Je fais aussi, en fin d’année, quelques événements pour vendre en direct aux particuliers. Pour l’instant je suis sur un segment haut de gamme avec des volumes limités. Le miel est très sensible au climat donc les quantités peuvent varier d’une année à une autre.


Comment le CLAP a permis le développement de ton activité ?
J’ai été accompagnée par Entreprendre Ensemble par le biais du CLAP. Avec l’aide obtenue, j’ai pu m’approvisionner parce que c’est le début de tout, sans miel je ne peux rien faire. Ça m’a permis de commencer avec une petite quantité, de pouvoir tester le marché. Ensuite, grâce aux revenus des premières commandes, je vais pouvoir m’autofinancer au fur et à mesure.


Penses-tu étendre ta gamme ?
Là je suis partie sur la première gamme des Carpates Orientales. Ensuite, l’objectif ce serait de développer d’autres gammes mais en fonctionnant toujours par zone protégée. Il y a une autre zone à l’Est de la Roumanie qui m’intéresse, le Delta du Danube. À cet endroit, il y a aussi des miels extraordinaires mais beaucoup plus difficiles à récolter. Les apiculteurs y sont bien cachés.


Qu’est-ce que représente l’entrepreneuriat pour toi ?
La liberté de faire passer le message que je souhaite, dans lequel je crois. Mais aussi de transmettre toute ma passion librement.


As-tu l’ambition d’avoir ton local afin de vendre aux particuliers ?
À terme oui, mais ce serait vraiment dans des perspectives beaucoup plus longues. Pour pouvoir en arriver là, il y a un vrai travail de sourcing à effectuer et un investissement en centrale d’achats en Roumanie. Il faut pouvoir acheter à plusieurs apiculteurs donc il y a un travail de sourcing très important à faire.

Retrouvez Clémentine dans les boîtes créatives installées place Jean Bart du 20 au 25 janvier 2020 !

 

Clémentine s’est lancée dans l’entrepreneuriat en avril dernier. Son activité ? La vente de miel bio produit dans les Carpates Orientales de Roumanie. Grâce au CLAP, elle a pu s’approvisionner en stock et démarrer son activité « Clem, Sélection de miels » plus sereinement.

Clémentine, peux-tu revenir sur ton parcours ?
Je suis partie en Roumanie il y a 4 ans et demi pour travailler à l’ambassade. J’ai découvert un pays superbe, avec une nature extraordinaire et bien préservée. En Roumanie, 70 % du territoire est encore sauvage et préservé. J’ai beaucoup voyagé au départ, j’ai appris le roumain et me suis parfaitement intégrée. Quand mon contrat s’est terminé, je n’ai pas voulu repartir, j’ai voulu poursuivre ce que je faisais à l’ambassade, j’étais chargée de la coopération franco-roumaine, mais aussi de promouvoir la Roumanie en France.
Le meilleur moyen pour continuer dans cette voie c’était le miel. Le miel c’est le messager le plus pertinent pour promouvoir un patrimoine naturel bien sauvegardé et encore sauvage. Plus c’est sauvage, plus il y a de faune et de flore et les abeilles peuvent polliniser en toute tranquillité. Il y a très peu d’agriculture intensive en Roumanie. De plus, les producteurs sont étrangers aux produits chimiques.
Par ce projet, je souhaitais faire découvrir la Roumanie, le territoire mais aussi véhiculer des valeurs, de transformer le consommateur en consom’acteur, de l’informer sur ce qu’il peut se faire bien, de qualité, bon pour la santé et pour l’environnement.


Peux-tu nous présenter ton activité ?
Je vends du miel bio produit dans les Carpates Orientales de Roumanie. J’ai créé mon activité en avril 2019. Je travaille avec un seul apiculteur pour privilégier la transparence et la traçabilité. Je sais exactement où il place ses ruchers, ils sont placés dans des zones classées au patrimoine mondial de l’UNESCO, dans le nord de la Roumanie, dans la région des Carpates qui sont les dernières forêts vierges d’Europe.
Le miel que je vends est un miel bio, bio par essence car il est récolté dans des zones où il n’y a aucune influence humaine. De plus, l’apiculteur avec lequel je travaille est certifié bio, c’est-à-dire qu’il n’utilise pas d’antibiotiques sur les abeilles.
J’ai choisi de commercialiser trois miels différents : de framboisier, de forêt et de tilleul, qui correspondent à trois types de palais différents. Le miel de framboisier est plus acidulé, les arômes sont assez subtils, le miel de forêt est un peu plus corsé et le miel de tilleul est complétement différent, il est assez explosif en bouche, il est plutôt très floral.
Mon entreprise commence à prendre petit à petit. Au départ, j’ai fait beaucoup d’allers-retours France/Roumanie pour la partie fournisseur. Maintenant que cette partie-là est bien mise en place, je peux me consacrer davantage sur la partie commerciale. Je m’adresse surtout aux professionnels (épiceries fines, restaurateurs, pâtissiers, hôtels…).
Je fais aussi, en fin d’année, quelques événements pour vendre en direct aux particuliers. Pour l’instant je suis sur un segment haut de gamme avec des volumes limités. Le miel est très sensible au climat donc les quantités peuvent varier d’une année à une autre.


Comment le CLAP a permis le développement de ton activité ?
J’ai été accompagnée par Entreprendre Ensemble par le biais du CLAP. Avec l’aide obtenue, j’ai pu m’approvisionner parce que c’est le début de tout, sans miel je ne peux rien faire. Ça m’a permis de commencer avec une petite quantité, de pouvoir tester le marché. Ensuite, grâce aux revenus des premières commandes, je vais pouvoir m’autofinancer au fur et à mesure.


Penses-tu étendre ta gamme ?
Là je suis partie sur la première gamme des Carpates Orientales. Ensuite, l’objectif ce serait de développer d’autres gammes mais en fonctionnant toujours par zone protégée. Il y a une autre zone à l’Est de la Roumanie qui m’intéresse, le Delta du Danube. À cet endroit, il y a aussi des miels extraordinaires mais beaucoup plus difficiles à récolter. Les apiculteurs y sont bien cachés.


Qu’est-ce que représente l’entrepreneuriat pour toi ?
La liberté de faire passer le message que je souhaite, dans lequel je crois. Mais aussi de transmettre toute ma passion librement.


As-tu l’ambition d’avoir ton local afin de vendre aux particuliers ?
À terme oui, mais ce serait vraiment dans des perspectives beaucoup plus longues. Pour pouvoir en arriver là, il y a un vrai travail de sourcing à effectuer et un investissement en centrale d’achats en Roumanie. Il faut pouvoir acheter à plusieurs apiculteurs donc il y a un travail de sourcing très important à faire.

Retrouvez Clémentine dans les boîtes créatives installées place Jean Bart du 20 au 25 janvier 2020 !