Portrait de Maxime : entrepreneur dans la musique
Publié le : 21/11/2018
Portrait de Maxime : entrepreneur dans la musique
Publié le : 21/11/2018


Maxime, un jeune rappeur Dunkerquois connu sous le nom de Veerus a lancé depuis la fin de l’été son label et son studio de musique : « Maison Noire ». Il produit actuellement 5 artistes. Il a été accompagné par le Département Entrepreneuriat d’Entreprendre Ensemble pour son projet de création d’activité. Il est également passé en commission CLAP et a obtenu une subvention pour pouvoir se lancer.


Peux-tu nous expliquer ton projet ?
Etant moi-même artiste depuis pas mal de temps, j’étais signé sur un label qui s’appelle « PIAS », j’ai eu une expérience très moyenne avec eux. Du coup j’ai eu l’ambition de créer mon label et mon studio qui s’appelle « Maison Noire ». Suite à ça j’ai signé des partenariats avec Believe, un géant du label digital pour la distribution des projets physiques et digitaux qui sortiront sur mon label. J’ai mis en place des partenariats mais le projet était de pouvoir rester maître de ma musique, de produire ma musique comme je le voulais, de pouvoir produire des artistes extérieurs et même des producteurs qui ne font que de l’instrumental. La volonté était surtout de devenir vraiment indépendant dans mon travail et d’avoir le studio également pour que le label puisse avoir une plateforme de travail indépendante et autonome.


Qu’est-ce qui t’a motivé à te lancer ?
Comme je l’ai dit, l’expérience mitigée que j’ai eu en signant tous mes droits avec un seul label qui ne m’appartenait pas, de devoir rendre des comptes à des supérieurs, d’avoir des gens qui te conseillent dans ta musique sans vraiment la comprendre. Et aussi de voir que des amis à moi ont créé des labels aussi et que ce n’était pas si compliqué que ça, que de créer une société ça prenait entre deux semaines et un mois si vraiment on est déterminé. Le fait d’avoir une société, un label, c’est quelque chose d’établi, être chef de société c’est quelque chose qui peut passer un projet de l’abstrait au concret aux yeux des gens. C’est cet ensemble de choses-là qui m’a motivé à le faire.


En un mot, qu’est-ce que l’entrepreneuriat pour toi ?
L’indépendance.


Comment Entreprendre Ensemble t’a accompagné ?
La première fois où j’ai eu l’idée de créer une société, je suis venu voir Yassine Guerbas que je connais depuis longtemps et je lui ai expliqué mon projet. Il m’a conseillé sur la forme juridique de la société, il m’a dit de faire une SASU (société par actions simplifiée unipersonnelle), ce que j’ai fait. Il comprenait bien mon projet donc il était bien à même de me diriger, ensuite il m’a mis en relation avec BGE Flandre Création qui a pris le relai dans ma création d’activité. Même si j’avais une idée précise de ce que je voulais, je ne savais pas la forme juridique qui correspondait à mon projet, donc ça m’a fait gagner pas mal de temps. Puis toutes les petites astuces et les contacts qu’ils m’ont donnés m’ont permis d’accélérer considérablement. J’étais un peu tout seul avec un projet en tête, et de la première idée à la réalisation concrète il peut se passer pas mal de temps si t’es pas accompagné par des personnes qui ont l’habitude de le faire.


Comment la subvention obtenue au CLAP t’a aidé ?
Financé un label ce n’est pas extrêmement cher au départ, ça nécessite seulement une inscription à la SACEM. Par contre, avoir un label sans avoir de studio c’était un peu problématique, parce que ça aurait voulu dire que si je veux produire un artiste je dois lui payer toutes ses séances de studios, le déplacement pour y aller, ça m’aurait coûté trop d’argent, et moi-même étant artiste le studio va me servir, le studio peut, même par extension, servir à d’autres personnes qui ont envie de faire de la musique dans la région. Donc du coup la volonté c’était vraiment ça. Ça nécessité pas mal d’argent de pouvoir rénover la pièce, l’insonoriser, l’équiper, donc le CLAP a été une aide non négligeable dans un projet qui est assez onéreux au départ, qui demande pas mal d’investissement. La subvention du CLAP était précieuse pour moi.


Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui veut se lancer ?
Ne pas douter, si tu as un projet en tête et que ta première idée c’était ça, garde en tête ton idée. Va chercher l’avis de gens avisés et professionnels, par exemple, une structure comme Entreprendre Ensemble c’est toujours bien de venir, de prendre un rendez-vous, de présenter ton projet. Prends en compte des remarques qu’on te donne sans orgueil parce qu’il peut y avoir des failles dans ton projet, ça ne veut pas dire que ton projet est mauvais ça veut dire que peut-être il nécessite que tu travailles encore dessus. Je pense qu’il faut toujours rester un peu têtu sur ta première idée mais la forme peut évoluer et c’est toujours intelligent de prendre un peu les conseils de tout le monde. Le principal c’est l’abnégation, si tu es déterminé dans ton idée, ça va peut-être prendre du temps mais tu y arriveras un jour ou l’autre.

 

Maxime, un jeune rappeur Dunkerquois connu sous le nom de Veerus a lancé depuis la fin de l’été son label et son studio de musique : « Maison Noire ». Il produit actuellement 5 artistes. Il a été accompagné par le Département Entrepreneuriat d’Entreprendre Ensemble pour son projet de création d’activité. Il est également passé en commission CLAP et a obtenu une subvention pour pouvoir se lancer.


Peux-tu nous expliquer ton projet ?
Etant moi-même artiste depuis pas mal de temps, j’étais signé sur un label qui s’appelle « PIAS », j’ai eu une expérience très moyenne avec eux. Du coup j’ai eu l’ambition de créer mon label et mon studio qui s’appelle « Maison Noire ». Suite à ça j’ai signé des partenariats avec Believe, un géant du label digital pour la distribution des projets physiques et digitaux qui sortiront sur mon label. J’ai mis en place des partenariats mais le projet était de pouvoir rester maître de ma musique, de produire ma musique comme je le voulais, de pouvoir produire des artistes extérieurs et même des producteurs qui ne font que de l’instrumental. La volonté était surtout de devenir vraiment indépendant dans mon travail et d’avoir le studio également pour que le label puisse avoir une plateforme de travail indépendante et autonome.


Qu’est-ce qui t’a motivé à te lancer ?
Comme je l’ai dit, l’expérience mitigée que j’ai eu en signant tous mes droits avec un seul label qui ne m’appartenait pas, de devoir rendre des comptes à des supérieurs, d’avoir des gens qui te conseillent dans ta musique sans vraiment la comprendre. Et aussi de voir que des amis à moi ont créé des labels aussi et que ce n’était pas si compliqué que ça, que de créer une société ça prenait entre deux semaines et un mois si vraiment on est déterminé. Le fait d’avoir une société, un label, c’est quelque chose d’établi, être chef de société c’est quelque chose qui peut passer un projet de l’abstrait au concret aux yeux des gens. C’est cet ensemble de choses-là qui m’a motivé à le faire.


En un mot, qu’est-ce que l’entrepreneuriat pour toi ?
L’indépendance.


Comment Entreprendre Ensemble t’a accompagné ?
La première fois où j’ai eu l’idée de créer une société, je suis venu voir Yassine Guerbas que je connais depuis longtemps et je lui ai expliqué mon projet. Il m’a conseillé sur la forme juridique de la société, il m’a dit de faire une SASU (société par actions simplifiée unipersonnelle), ce que j’ai fait. Il comprenait bien mon projet donc il était bien à même de me diriger, ensuite il m’a mis en relation avec BGE Flandre Création qui a pris le relai dans ma création d’activité. Même si j’avais une idée précise de ce que je voulais, je ne savais pas la forme juridique qui correspondait à mon projet, donc ça m’a fait gagner pas mal de temps. Puis toutes les petites astuces et les contacts qu’ils m’ont donnés m’ont permis d’accélérer considérablement. J’étais un peu tout seul avec un projet en tête, et de la première idée à la réalisation concrète il peut se passer pas mal de temps si t’es pas accompagné par des personnes qui ont l’habitude de le faire.


Comment la subvention obtenue au CLAP t’a aidé ?
Financé un label ce n’est pas extrêmement cher au départ, ça nécessite seulement une inscription à la SACEM. Par contre, avoir un label sans avoir de studio c’était un peu problématique, parce que ça aurait voulu dire que si je veux produire un artiste je dois lui payer toutes ses séances de studios, le déplacement pour y aller, ça m’aurait coûté trop d’argent, et moi-même étant artiste le studio va me servir, le studio peut, même par extension, servir à d’autres personnes qui ont envie de faire de la musique dans la région. Donc du coup la volonté c’était vraiment ça. Ça nécessité pas mal d’argent de pouvoir rénover la pièce, l’insonoriser, l’équiper, donc le CLAP a été une aide non négligeable dans un projet qui est assez onéreux au départ, qui demande pas mal d’investissement. La subvention du CLAP était précieuse pour moi.


Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui veut se lancer ?
Ne pas douter, si tu as un projet en tête et que ta première idée c’était ça, garde en tête ton idée. Va chercher l’avis de gens avisés et professionnels, par exemple, une structure comme Entreprendre Ensemble c’est toujours bien de venir, de prendre un rendez-vous, de présenter ton projet. Prends en compte des remarques qu’on te donne sans orgueil parce qu’il peut y avoir des failles dans ton projet, ça ne veut pas dire que ton projet est mauvais ça veut dire que peut-être il nécessite que tu travailles encore dessus. Je pense qu’il faut toujours rester un peu têtu sur ta première idée mais la forme peut évoluer et c’est toujours intelligent de prendre un peu les conseils de tout le monde. Le principal c’est l’abnégation, si tu es déterminé dans ton idée, ça va peut-être prendre du temps mais tu y arriveras un jour ou l’autre.